C’est un type particulier de vers de terre adapté à ingurgiter des matières organiques en décomposition. Ils se développent dans la végétation en décomposition, le compost et le fumier. Fait intéressant, on les trouve rarement dans le sol et, comme les vers rouges, ils préfèrent ce genre de conditions où d’autres espèces ne peuvent survivre. Ils sont le plus souvent rencontrés comme appâts de pêche.
En raison de leur capacité à accélérer le processus de transformation du compost en terre, ceux de ramification sont utilisés dans les régions où ils sont présents naturellement. Lorsqu’ils sont introduits dans des sols où ils ne sont pas endémiques, ces derniers endommagent les écosystèmes en modifiant la composition du sol. Ces zones comprennent des sols de loam sableux, des landes de pins et peut-être d’autres. Ces causes possibles de contamination peuvent être des pêcheurs négligents, des arbres ou de la terre transportée par camion depuis d’autres régions, le transport de plantes en pot, etc…
Alimentation des vers du fumier
Ils se nourrissent de matières végétales en décomposition riches, surtout dans les tas de compost. Ces animaux peuvent être très abondants dans de telles situations ou dans les terres que vous aurez amendées avec des débris végétaux, de la paille…
Les vers avalent des morceaux de végétaux et des feuilles en décomposition, la nourriture passe par le pharynx, l’œsophage, et dans le jabot, qui stocke temporairement la nourriture. L’estomac du ver est très musclé, c’est ce qu’on appelle un gésier. Qui broie la nourriture, qui se déplace ensuite dans l’intestin. L’intestin s’étend sur les deux tiers de la longueur du corps du ver. Dans l’intestin, les aliments sont décomposés en substances chimiques utilisables qui sont absorbées dans le sang. Les restes de particules de terre et de matière organique non digérée passent par le rectum et l’anus sous forme de moulage ou de crottes de vers. Les vers de terre sont foncés, humides, de couleur du sol et très riches en nutriments.